dimanche 30 juin 2013

Cochabamba

Apres une nuit de cauchemar en bus, coincee entre 3 personnes, un siege qui ne veut nin se coucher, des bosses a n en plus finir (j en venais a imaginer un nouvel instrument de torture... une route bosselee plus de 5h ca en rendrait chevre plus d un savez vous !), j arrive au terminal de bus de Cochabamba fraiche et pimpante 1x de plus ! Je decide d attendre une petite heure la afin de ne pas reveiller mon hote trop tot ! Quel bordel mes amis ! Le terminal est enorme, on se croirait dans un aeroport, rempli de gens et surtout de rabatteurs ! Un spectacle gratuit ! Tous les rabatteurs tournent en rond en gueulant la destination sans arret et des que quelqu un emet l hypothese que peut etre il serait interesse, il se fait agripper le bras et se fait emmener jusqu au bureau. Parfois 2 rabatteurs se disputent la meme personne, c est drole a voir. Bien sur ajoutez a cela les vendeurs de journaux, de cafe qui beuglent aussi, je ne vous raconte pas l affaire !
Soit ! Je recontre mon nouvel hote Alvaro qui me laisse gentiment dormir quelques heures avant d entreprendre la visite de la ville. Il me previent immediatement, ici il n y a pas grand chose a faire a part manger ! Cool ca va me changer un peu tiens ! On fait un petit tour de la ville, qui me plait immediatement et on enchaine avec un premier resto. Toutes les 2min des marchands ambulants viennent nous proposer leurs produits et pire des petits gamins trop mignons aussi ! Ils me brisent tous le coeur, surtout le petit que me demande s il peut avoir le bouchon de la bouteille de vin ! J ai bien failli en adopter un en chemin =D
Ils sont classes ces Boliviens. Alvaro m explique que c est une facon de renier ses origines campagnardes. Ils changent leurs habits et meme parfois leur nom quand il a une conotation trop campagne. Le soir on part ecumer les bars boliviens, et j en profite du fait d avoir un bolivien sous la main pour lui poser toutes mes questions qui me travaillent depuis 15j (le pauvre =D). J apprends entre autre que si le pays est pauvre malgre ses richesses c est qu il n a ni les moyens ni la main d oeuvre qualifiee pour les exploiter correctement, ils sont toujours obliges de faire appel a d autres pays. Evo Morales, le president, n est autre que le president des Cocaleros, producteurs de la coca... De la a dire que le president est implique dans le trafic de cocaïne, il n y a qu un pas que nous franchirons seulement en prive. Il s avere aussi que ce mec est relativement inculte et qu il a toutes sortes de subalternes plus eduques qui travaillent pour lui. Evo est Aymara et fait donc de la Bolivie un modele au sein de l Amerique latine puisqu il represente la victoire des peuples indigenes sur les peuples immigres. Il fait de la promotion de la culture indigene son combat, il a notamment fait du nouvel an Aymara un jour ferie. Fait tres controverse puisque moins de 20% de la population est Aymara...
Bref je ne fais rien d extraordinaire dans cette ville sinon me promener, quartier de bourges, marches... Ils ont vraiment la culture du marche ici c est incroyable ! A tous les coins de rues on tombe sur un marche. Je pense que 90% de la population doit travailler la dedans. Et ils font marcher la concurrence parce qu il y a la rue des vendeurs de fruits, la rue des vendeurs de pains, la rue des vendeurs de fleurs etc... Et on peut vraiment faire un business avec n importe quoi, y en a qui ne vendent que des mouchoirs, d autres sont specialises dans les cadenas, et ils passent leur journee a gueuler "Mouchoirs, 1boliviano, mouchoirs 1boliviano...", inlassablement... Ils ont un 'mercado central' magnifique, ce qui leur sert de supermarche. Tous les vendeurs sont rassembles au meme endroit, ce qui en fait un marche permanent. J ai pas de photo mais super beau !
Le dernier jour je me mets en quête d un nouveau mp3, si y a bien un pays ou on doit en trouver pour quasi rien, c est la Bolivie. C est la qu on se felicite d avoir eu ce genre de brillante idee ! Vla ti pas que je claque une mega amitie avec le vendeur, qu on se boit un cappu, qu on finit par deboucher la bouteille de vin en parlant des heures et des heures. C est exactement pour ce genre de rencontre improvisee que j overaime ce voyage ! Et en plus sans marchander j ai reussi a avoir un mp3 pour 3x rien haha !
Je quitte Cochabamba a contre-coeur, je m amuse bien, je me suis fait des potes et j ai des propositions d excurcions hors de la ville mais voila, un nouvel an m attend et je ne dois pas trainer ! Alvaro me trouve un bus cama (avec lit) pour 5euros, depart grand luxe vers La Paz !

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